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traces du clavier sur l’écran
sensibilité aux éraflures (la peinture s’écaille)Contenu
Digital Vidéo (G4)
Par Ludovic
PowerBook G4, présentations...
Présenté début 2001 par Steve Jobs, la version "G4" des machines portables de la Pomme a séduit. Design au couleurs de titane, puissance de calcul des plus élevées du marché, écran extra-large, on ne pouvait rester de marbre devant tant de technologies embarquée, et ce, dans une coque d’à peine quelques 2,45Kg !
Et durant cette fameuse année 2002, la gamme n’a cessé d’évoluer. Bus à 133MHz, AtiRadeon avec 32 Mo, AirPort, nouvel adaptateur secteur, processeur plus puissant, telles sont les quelques caractéristiques que l’on trouve désormais en standart sur les modèles actuels. Au moment où j’écris ces lignes, le G4 culmine à 800 Mhz ; et c’est d’ailleurs à cette "bête de course" et son petit frère le 667 que nous allons nous intéresser.
A la découverte du monstre...
PowerPC G4, une bête de course.
Embarquant en standart le même processeur que les PowerMac, ce PowerBook n’a rien à envier à ses confrères de bureau. Bus 133 Mhz, 256 Ko de cache niveau 2 fonctionnant à la vitesse du processeur et 1 Mo de cache niveau 3, SD-RAM PC 133 jusqu’à 1 Go, voilà de quoi satisfaire les plus exigeants. Car la comparaison est sans appel : même sur PC, on ne trouve pas d’équivalence en terme de puissance brute !
Pour preuve j’en veux de mes amis qui l’ont sur leur bureau, et ils ne retournerait sur leur 667 pour rien au monde. En plus il chauffe moins :-)
Stockage, lecteur optique, tout y est !
De 30 à 60 Go, vous voilà prêt à stocker de la vidéo, des images, ou encore de gros fichiers sonores sans se soucier de l’encombrement. Et si la vitesse de rotation (4200 tr/min, seul le 60 Go est à 5400 tr/min) n’est pas des plus élevées, les disques sont robustes à souhait, et offrent des débits tout à fait acceptables.
Tournons nous maintenant vers le choix des lecteurs optiques, avec en tête, la version combo. Capable de lire un DVD, un CD, et bien évidemment de graver ces derniers, il se présente comme LE futur standart des lecteurs optiques inclus dans les portables des années à venir. Force est d’ailleurs de constater qu’Apple est pratiquement le seul constructeur à proposer ce type de lecteur-graveur dans des machines nomades.
Petit détail pour le moins notable, et toujours contrairement à l’iBook, le Titanium possède un mange-disque. Aucun soucis de fiabilité, encore moins de fragilité comme c’est le cas avec son petit frère. Un doux moteur vous aggripe la galette automatiquement, ce qui est des plus agréables à l’oeil ;-) Mais il est bruyant !! On dirait un avion au décollage.
Une connectique impressionnante !
2 ports USB, 1 FireWire, Ethernet 10/100/1000, modem 56K, AirPort, un port PC card, sortie VGA/DVI & S-Video avec adaptateur S-Video/composite, sortie son au format mini-jack et le grand retour de l’entrée son !!! Les amateurs de musiques seront contents. Malheureusement pour nombre d’entre nous, l’IrDa disparait, sans pour autant être remplacé par le Bluetooth. Peut-être bientôt.
A commencer par l’éthernet gigabit, qui est un pur bonheur pour peu que l’on possède une seconde machine équipée ainsi. Ce sont d’ailleurs les disques durs qui ont du mal à suivre, tellement le réseau est rapide ! Pour le reste, disons plutôt les réseaux classiques, la carte ethernet est fort pratique car elle "switche". Je m’explique... Si vous mettez un cable droit entre 2 Mac, votre titanium va détecter automatiquement qu’il n’est pas croisé, ce qui, en théorie, ne devrait pas fonctionner. Or, il n’en est rien ! En effet, droit comme croisé, plus besoin de vous tracasser la tête pour savoir avec quoi relier vos 2 Mac, le PowerBook s’adaptera de lui-même !
Voyons maintenant l’Airport. On en parle aux quatre coins de la planète, et pourtant, peu d’entre-vous ont eu la chance de tester ce réseau sans fil nouvelle génération. Alors éteignez les lumières, et fermez les yeux. Imaginez maintenant que vous êtes confortablement installé dans votre lit douillet, titanium sur la couette (attention quand même ça chauffe :-)), aucun fil, pas même l’adaptateur. Lancez explorer, et rendez-vous sur votre site préféré. Voilà, vous savez ce qu’est l’airport ;-)
Plus sérieusement, et sachant qu’une borne peut gérer des dizaines de machines en même temps, je vous laisse imaginer ce que cela peut donner avec une connection type ADSL, permettant ainsi de relier tout l’immeuble au net !
Pour l’avoir un peu essayé, cette technologie fonctionne parfaitement. Et même si le titane a -soit disant- la facheuse tendance à perturber les ondes, nous n’avons eu aucun problème de qualité de signal pour peu que la borne ne soit pas sous 15m de béton. Quant à la portée, elle est de 50 m maximum (mais attention avec le PB G4 car ils forment une cage de Faraday à cause de leur boitier en Titane, donc les performances sont plus faibles), voire plus si vous investissez dans une antenne ou autre amplificateur de signal...
Bref, ça marche, et ça fonctionne même très bien. Pour résumer "l’essayer, c’est l’adopter" ! Dommage que la borne soit si chère, mais les prix risque de fortement chuter dès que le côté obscur aura adopté la norme à grande échelle...
De même pour le port PC-Card, ce dernier apporte à votre machine une véritable baie d’extension, qui fait d’ailleurs un peu défaut sur les Titanium comparé aux "vieux" PowerBook G3.
En ce qui concerne le son, 2 hauts parleurs sont situés de part et d’autre du clavier. Ils semblent même plus performants que ceux des versions précédentes notament dans les graves. Et comme toujours, ce type de matériel est toujours très médiocre, car aucune caisse de résonnance ne permet une bonne restitution du son. Rassurez-vous tout de m ?me, pour un usage classique, cela convient tout à fait... Tant que vous n’ ?tes pas un fan du HomeCinema...
Je vous conseille donc fortement de relier votre joujou à la chaine HiFi, voire à une paire d’enceintes externes avec caisson de basse. (L’ensemble Harman Kardon est splendidement assorti...). La sortie mini-jack est tout à fait excellente.
Vidéo : 3 en 1 !
Outre les sorties DVI, VGA, S-Vidéo et son adaptateur composite, qui vous permettent de retransmettre une image de votre écran sur n’importe quel moniteur, il vous est également possible de gérer 2 écrans en même temps. Comment ça marche ? C’est on ne peut plus simple ! Une fois votre second moniteur connecté, il vous suffit de redémarrer (ou de se mettre en veille même maintenant sous X d’attendre un peu), et vous aurez alors le choix de positionner ce deuxième écran ou bon vous semble par rapport à celui intégré. La souris va donc pouvoir basculer d’une surface à l’autre, et il vous est donc alors possible, de regarder un DivX ou un DvD d’un côté, tout en travaillant sous Photoshop de l’autre !
C’est du pur bonheur. Imaginez un peu avec le nouvel écran Cinema Display 23" ou sur un vidéo projecteur !!!!!!!
Sinon pour brancher votre écran VGA normal, Apple fournit en standart l’adaptateur DVI vers VGA.
Enfin, petit mot concernant le fameux "maxi-écran" tant mis en avant, aussi bien par Apple que par les utilisateurs.
Avec ses 15,2", et son look 16/9° (3/2 pour être exact), il est tout bonnement fabuleux. Vous pouvez affichez une pleine page sous photoshop sans soucis de placer à ses cotés toutes les palettes d’outils ! Surtout qu’aujourd’hui il passe en 1280*854 pour votre bonheur de travail.
De même, pour les DivX, la résolution s’adapte (pour le DVD également), et vous pouvez profiter des ce gain de surface pour faire (presque) disparaitre les fameuses bandes noires qui ont la facheuse tendance de vous priver de la moitié de votre écran 4/3...
Concernant la luminosité ou bien encore le contraste, de m ?me, aucun soucis à avoir, il vous offre tout ce dont un écran LCD est à l’heure actuelle capable de vous donner. Certains parlent de rémanance, et bien sachez que je n’ai jamais eu à faire à ce phénomène, que ce soit dans les jeux ou encore pour de la vidéo.
Une machine de (gros) joueurs !
Si l’iBook satisfait déjà pleinement les accros du jeux vidéos que vous êtes, alors le Titanium ira bien au delà.
Equipé en standard d’une ATIRadeon 7500 avec 32 Mo de mémoire, 233 MHz pour la cadence, et connectée en AGP 4x, sachez qu’une telle carte est tout bonnement prodigieuse. Pour le première fois depuis trop longtemps, vous allez pouvoir enfin mettre toutes les textures à fond dans Quake3, UnrealTournament et autres Giants ou encore Black & White.
Par rapport à un Mac cette fois, elle surclasse de loin l’iMac à tube et son antique ATIRage 128, et fait à peu près jeu égal avec les GeForce2Mx qui équipent le dernier iMac.
Mais ce qui plaira avant tout, c’est évidemment le fait que les jeux à venir vont fonctionner sans soucis, ce dont on ne peut pas en prédire autant de l’iBook par exemple.
Et Mac Os X ?
Muni du Titanium, j’ai enfin entrepris de basculer sérieusement sous OS X. Le gros G4 du PowerBook améliore en effet grandement le redimensionnement des fenêtres, la réactivité des menus, et surtout la réactivité globale de l’OS. iTunes ne ralentit (enfin !) plus les autres programmes (contrairement aux petits G3, où le simple lancement de cette application pouvait prendre entre 30 et 40% du CPU !). Bref, le système devient presque exploitable. Pour le Web, les mails ou encore le son, c’est correct. Toutefois, pour le jeu, ICQ, ou bien la retouche d’image, on pédale aveuglément dans la semoule. Sans parler de cette souris, engluée dans la marmelade, et qu’on l’on a envie de jeter par les fenêtres au moindre lancement de Photoshop ! Sachez notament que pour l’instant c’est le seul qui pourra tirer pleinement parti de Quartz Extreme qui demande minimum 32 Mo pour fonctionnement normalement.
Après, c’est à chacun de se faire une idée. Pour une usage peu poussé, aucun problème. C’est dès lors que l’on veut commencer à toucher à tout, et à rentrer au fond des choses que l’Os met parfois son grain de sel mais de moins en moins. Rappelez vous Os 6 !!!!!
Les classics :-)
Toujours le même adaptateur secteur du PowerBook est un peu plus austère que son prédécesseur. Pourtant il se révèle à la longue bien plus pratique, car plus compact, et ne produit pas ces fameuses étincelles que l’on pouvait voir surgir avec la version "soucoupe" !
De plus, le témoins lumineux est des plus utiles afin de s’assurer que l’adaptateur est effectivement branché et qu’il recharge la précieuse batterie.
Je tenais également à vous faire part de l’aspect "conservation" de la bête. Car si Apple en vanté la structure en titane, cette dernière se trouve en effet, des plus agréables concernant les rayures. A contrario de l’iBook, la surface ne vieillit pas du tout avec les mois qui passent.
Egalement toujours l’antenne Airport, qui se fait des plus discrètes, car située de part et d’autre de la machine pour éviter au titane de perturber le signal, et ce, sans palier aux subtilités du design.
A retenir aussi, la charnière et son agréable impression de solitité. Là où l’iBook grinçait, le Titanium ne fait aucun bruit, et le tout respire la fiabilité.
Les "rares" point faibles.
Comme seul point noir on retirendra la texture en aluminium parcourant tout le rebord de la coque interne. En effet, celui-ci s’écaille parfois, si vous tentez de le gratter un peu, sans forcément forcer. Il parait étonnant que ce type de défaut puisse apparaitre sur une machine de cette classe, mais Apple semble avoir bien du mal avec les rayures et autres défauts de jeunesse, que ce soit sur le Cube, l’iBook ou encore ce précieux PowerBook ! Quoi que................
Quelques petits détails qui me viennent encore à l’esprit, comme la couleur noire du clavier, qui, dans la pénombre, rend les touches peu visibles... Seule solution, apprendre à taper sans regarder son doigté ;-) Autre subtilité un peu pénible, les jeux, qui sont pour la presque majorité, absolument pas optimisés pour le résolution de l’écran du Ti.
Mon avis personnel
Depuis trop longtemps que je suis sur un pauvre WallStreet 300, le passage au Titanium serait un vrai plaisir : Moins de chauffe que presque tous les PowerBook (en tout cas de tous les Titanes), et surtout plus de bruit. Les ventilateurs (oui il y en a 2) ne se déclenchent que très rarement et pendant une très courte durée. Un peu comme de changer son iMac pour un PowerMac : on gagne en puissance processeur et 3D, en largeur d’écran, en rapidité globale et surtout, en réactivité.
Disons que l’on sent très vite le côté "pro" de la bête, bien plus faite pour une utilisation intensive que pour un usage classique. Les performances ludiques sauront tenter les joueurs, même si il faut mettre le prix. Car tout le problème est là : un iBook est bien plus économique, pour une puissance tout à fait correcte. Seule votre banquier sera en mesure de vous départager ! Mais entre nous, le jeu en vaut la chandelle. Voyez les performances :
Pour agrémenter cette bête, n’oubliez pas les quelques accessoires.
Pour le démontage, le changement de RAM ou de DD et la mise en place de la carte Airport, par ici.
Commentaires...
| Les plus : | - Les performances - Le design - L’écran - l’extensibilité - Le mode bi-écran - la carte 3D - le faible encombrement |
| Les moins : | - L’absence de l’IrDa - Le rebord un peu sujet aux erraflures |
