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iBook

Par Vincent (ch-vox)

Le premier portable grand public

(JPG) Annoncé en juillet 1999, l’iBook est la machine révolutionnaire voulue par Steve Jobs pour un large public. Moins technique que son grand frère le Powerbook, le premier iBook, dont le design lui a valu le doux surnom de palourde, n’en reste pas moins un pavé dans la mare lancé par Apple. Toujours dans la logique d’ouverture au grand public amorcée par l’iMac quelques mois auparavant, l’iBook signe le début de la vague nomade que nous vivons actuellement.

 iBookiBook SEiBook FireWire / FireWire SE
ProcesseurPowerPC 750 à 300 MhzPowerPC 750 à 366 MhzPowerPC750cx à 366/466Mhz
Vitesse du bus66 Mhz66 Mhz66 MHz
Mémoire soudée32 Mo64 Mo64 Mo
Mémoire maxi288 Mo (1 slot dispo)320 Mo (1 slot dispo)320 Mo (1 slot dispo)
Ecran12" (800*600)12" (800*600)12" (800*600)
LecteurCD (24x)CD (24x)CD (24x) et DVD (6x)
Disque dur3,2 Go6 Go10 Go
ConnecteursEthernet 10-100baseT,
1 USB, sortie son,
prêt pour Airport
Ethernet 10-100baseT,
1 USB, sortie son,
prêt pour Airport
Ethernet 10-100baseT,
1 USB, 1 FireWire, sortie son,
prêt pour Airport
Lancementseptembre 1999février 2000septembre 2000
Finfévrier 2000septembre 2000mai 2001

Un design avant gardiste

L’iBook dénote complètement avec les machines de sa génération. Aux formes arrondies, couleurs flashy (une gamme de plusieurs couleurs était d’ailleurs disponible tout comme le sédentaire iMac), il a été pensé pratique avant tout. Doté d’une poignée pour pouvoir le porter facilement, tout a été simplifié pour ne laisser qu’un équipement essentiel : (JPG)
-  écran 12",
-  clavier,
-  pad,
-  lecteur optique,
-  1 port Ethernet,
-  1 USB,
-  et sortie son.

Apple a souhaité abandonné sur cette machine
-  l’emplacement pour PC Card,
-  la sortie vidéo (dans sa première version)
-  ainsi que l’entrée son,
-  pas de port infra rouge non plus,
-  ni de SCSI
-  ou de FireWire (dans sa première version)

C’est la machine dessinée par excellence pour surfer, utiliser les outils bureautiques et échanger des mails en mode nomade. La version FireWire palliera quelques unes des lacunes recensées plus haut. En effet, il faudra attendre septembre 2000, soit un an après son lancement, pour qu’Apple décide d’ajouter un port FireWire en standard sur ces machines, ainsi qu’une sortie A/V qui permet d’avoir une sortie S-Vidéo (vers une TV seulement donc). Elle est également parfaite pour lire les DVD mais uniquement en version FireWire SE.

D’incroyables nouveautés pour une machine en 1999

(JPG) En plus de la poignée située au pied de l’écran derrière la machine, l’iBook palourde est la première machine de la gamme portable à profiter des avancés technologiques en matière de :
-  AGP (Accelerated Graphics Port) pour une meilleure gestion vidéo ;
-  WiFi, l’iBook est la première machine à supporter les réseaux sans fil avec la très prometteuse norme AirPort (en option) ;
-  UMA (Unified Motherboard Architecture) qui simplifie singulèrement l’implantation technique des composants dans ces machines.

Autonome et relativement puissante, l’iBook a défrayé la chronique en rendant accessible pour la première fois au grand public le monde nomade, jusqu’alors réservé au monde professionnel car très coûteux. L’iBook était vendu en version de base à 1600€ soit près de 900€ de moins que le Powerbook.

Et en pratique ?

(JPG) Un peu court au départ, l’iBook a été révisé en février 2000 de façon mineure : pour plus de souplesse d’utilisation, il est passé de 32 à 64 Mo de mémoire vive, de même que la capacité de son disque dur qui a quasiment doublé (passée de 3,2 Go à 6 Go). C’est en septembre 2000 qu’Apple sort les versions Firewire et Firewire SE, complétées notamment par :
-  le port du même nom,
-  la sortie A/V,
-  un processeur plus puissant cadencé à 466 MHz
-  un lecteur de DVD 6x (version Firewire SE uniquement)
-  et un espace disque augmenté à 10 Go.

Quoiqu’il en soit, l’iBook première génération n’a pas été créé pour être une machine de performances. Il est donc logique de noter quelques limites, notamment au niveau de la taille de l’écran qui ne dépasse pas 12,1" d’où un affichage de 800x600 maximum, ou une puissance de calcul qui l’a rapidement limité dans le temps. Mais rappelons que cette machine n’était pas prévue pour le traitement vidéo ou les applications lourdes, et ce dès le cahier des charges !

Donc en terme de ciblage, Apple ne s’y est pas trompé : destiné à un large public, du particulier au professionnel (cette machine a été très prisée des commerciaux par exemple), elle a satisfait l’envie de nouveauté, de fun, et de simplicité. L’iBook a vraiment marqué son temps et ses petits frères ont fait évoluer la marque vers les besoins grandissants en termes de performances et de connectivité.